Espace : voyages - Afghanistan : compte à rebours
Après l'annonce du retrait des forces internationnales, cet article était destiné à suivre le compte à rebours dans la prise de pouvoir annoncée des talibans.
Ça y est ! Les talibans ont gagné. C'était prévisible. D'allieurs tous les reponsables politiques en étaient convaicus depuis longtemps. L'Afghanistan est un enjeu majeur en matière de géostratégie par sa situation géographique et par les richesses de son sous-sol. C'est pour cela que malgré les déclarations de mise en garde, aux talibans sur les droits de l'homme, toutes les des grandes puissances, iront danser au bal des hypocrites pour établir un rapprochement avec le nouveau pouvoir de Kaboul.
Malgré, les dangers qui se profilent pour les Afghans, tous ne prennent pas le chemin de l'exil. Certains ont choisi de résister sur place. On a vu une manifestion de femmes à Kaboul contre le nouveau régime. Elles sont bien courageuses.
Et puis aussi malgré les restrictions imposées par les fondamentalistes, des Afghans continuent la lutte. A Spin Boldak une ONG spécialisée dans l’éducation, entend poursuivre sa bataille pour l’accès à l’école avec pour slogan "l'éducation, c'est la seule solution". Eux aussi, méritent toute notre admiration.
Voilà, le compte à rebours, de l'arrivée des talibans qui avait initié cette page, est terminé. Nous continuons en espérant qu'elle devienne celle du compte à rebours de leur départ. A suivre...
Documentaire produit par "Médiapart".
Voici un documentaire édifiant de 26 minutes que l'on peut trouver sur "Médiapart". Ci-contre, vous pouvez avoir accés à un extrait d'environ 6 minutes. En visionnant ce document, on peut se demander où sont passés ceux qui sous nos cieux sont si prompts à dénoncer "l'islamophobie", où est l'indignation du monde musulman ?
Par leur lutte, les femmes afghanes nous rappellent en ces temps de colère sociale qu'il n'y a pas de liberté acquise. Il n'y a que des libertés conquises. Ta liberté aujourd'hui comme hier, c'est un poing dans la "gueule".
Les talibans interdisent les évacuations jusqu'à l'amélioration de la situation de leurs ressortissants à l'étranger !!!
Selon le porte-parole des talibans, les familles souhaitant quitter l'Afghanistan à l'avenir auront l'obligation d'avoir une «excuse» valable pour partir. Le porte-parole des talibans a déclaré : «Le gouvernement a la responsabilité de protéger les gens, donc (les évacuations d'Afghans) seront arrêtées jusqu'à ce que nous ayons l'assurance que leur vie ne soit pas mise en danger» dans les pays où ils sont évacués.
Ben, oui, c'est vrai ! Les talibans sont très protecteurs. Il ne s'est pas demandé que s'il voulait quitter (pour ne pas écrire fuir) leur pays, c'était justement parce que leur vie était en danger.
Il a également notifié que les femmes ne seraient pas autorisées à voyager à l'étranger à moins d'être accompagnées par un homme et je pense pas n'importe lequel. «C'est l'ordre de la charia», a-t-il justifié. On s'en serait douté.
On l'a dit précédemment, les droits de femmes depuis l'arrivée des talibans se sont réduits comme peau de chagrin. Par contre, le chagrin, lui, n'a fait qu'augmenter. Difficultés pour se déplacer, aller à l'école, travailer etc... Avant la prise de pouvoir par ces mêmes talibans la jeunesse afghane, des villes je suppose, avait pour habitude de fêter la Saint Valentin. Ce qui chez nous est devenu une fête idiote simplement destinée à augmenter le chiffre d'affaire des bijoutiers, des fleuristes et des restaurants, était sans doute un moment de liberté et une manière de s'abstraire pour un temps des rigueurs des règles "morales" et religieuses de la société. Les talibans l'ont interdit. Ils ont décidé qu'un garçon et une fille, surpris ensemble ne serait-ce qu'à se promener dans la rue, seraient systématiquement arrêtés et se verraient dans l'obligation de se marier. Là, tu dois faire "gaffe" avec qui tu sors. Non ! Ça peut être deux amis, ou deux cousins, ils seront mariés de force. Non, mais !
Certains pensaient ou feignaient de penser que les talibans avaient changé depuis 2001. On nous disait qu'ils avaient fait des promesses. Mais les promesses n'engagent, c'est bien connu, que les imbéciles qui y croient. Depuis ce dimanche 26 décembre les femmes voyageant sur de longues distances devront être accompagnées par un homme de leur famille. Les conducteurs de bus ne pourront accepter les femmes que si elles portent le voile islamique. Les télévisions afghanes ne diffuseront plus de feuilletons dans lesquels jouent des femmes. Les femmes journalistes devront porter le voile islamique à l’écran.
Voilà, c'est fait. Au moins, dorénavant, ils avancent à visage découvert.
En quoi peut consister le boulot du ministre de la "promotion de la vertu et de la prévention du vice" ??? Je n'en sais trop rien même si je devine un peu.
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Le vice, c'est ce que l'on voit sur la photographie de gauche, je suppose. Celle de droite nous montre la répression de ce vice par la milice talibanesque. La vertu ! La vertu, je pense que c'est : "fermer sa gueule". Certaines et certains ne l'acceptent pas, c'est ce que montrent ces photographies, car consentir est diabolique. Donc, protester devient vertueux. Mais allez donc expliquer ça à un mec qui a un fusil.
Reprise des classes ce samedi en Afghanistan. Seuls les garçons afghans ont été autorisés à reprendre l'école. Les filles non. Ni les élèves, ni les enseignantes.
Les talibans ont supprimé le ministère des Affaires féminines. Non, mais quand même ! Un ministère des femmes. Y manquerait plus que ça !
Du coup, comme les locaux étaient vides, ils en ont profité pour y installer le ministère de la "promotion de la vertu et de la prévention du vice". Prévenir le vice, des fois qu'il y aurait des filles qui voudraient aller s'instruire. Toutes des salopes, j'vous dis !
A Kaboul des femmes ont défilé, portant des niqabs noirs couvrant la totalité de leur visage à l’exception des yeux, pour affirmer leur soutien aux Talibans. Si l'on croit la photographie ci-dessous l'avenir de l'Afghanistan parait bien noir. Bon, cette manisfestation était-elle spontanée ou organisée par le pouvoir en place ? Quoiqu'il en soit la démonstration de ce jour donne le signe de ce que les Talibans veulent imposer à l'avenir.
Ces femmes au nombre de 300 étaient-elles volontaires ? Pour certaines sans doute que non. Pour les autres, elles me font l'effet de dindes qui manifesteraient en faveur de Noêl.
Qu'est ce que c'est le courage ? N'allez pas voir la définition dans le dictionnaire. Regardez en direction de l'Afghanistan.
Vendredi et samedi, des femmes sont descendues dans les rues de Kaboul. Elles manifestaient pour le respect de leurs droits d'étudier et travailler après la prise du pouvoir par les talibans.
Jeudi, une manifestation d'une cinquantaine de femmes avait eu lieu dans la ville de Hérat. Elles réclamaient également des postes pour les femmes au gouvernement ce que ne souhaitent pas les talibans.
À Paris, des manifestants se sont réunis le 30 août dernier en soutien aux femmes afghanes. On pouvait lire sur une banderole : «Après le 31 août, ne nous oubliez pas !». Ouais ! Ça, c'est autre chose.
En tout cas, "il n'est pas nécéssaire d'espérer pour entreprendre", comme dirait notre bon baron de Coubertin, qui n'aimait pas les femmes. Enfin quand il s'agissait d'acquérir le droit de faire des compétitions sportives. Pour le reste...
Un espoir pour l'Afghanistan ? Dans la vallée du Panchir des Afghans résistent toujours. Les talibans n'ont jamais pu soumettre cette région du pays. Depuis la prise de Kaboul des milliers d'Afghans ont rejoint cette vallée pour combattre le nouveau régime ou pour le fuir.
Une armée a été constituée, avec pour chef Ahmad Massoud, qui se dit prête à combattre les talibans. A défaut de renverser le pouvoir actuel au moins pourrait-elle le containte à négocier dans un sens qui rendrait la vie moins difficile pour les Afghans.... et les Afghanes ?
Les talibans ont pris Kaboul. Des les rues de la capitale, on a pu voir (vidéo trouvée sur le journal en ligne "Huffington Post" mais non publiable ici) une manifestation de femmes contre le nouveau régime qui s'établit.
Elles ont bien courage et je leur souhaite bonne chance. Pour les aider je serai même prêt à prier Dieu mais je ne sais pas bien de quel coté il se trouve. Alors, je ne prends pas le risque.
Cinq... Quatre... Trois... Deux... Un... Zéro... Las talibans sont entrés dans Kaboul. Cessez de rire, charmante Elvire ! C'est la chronique d'une défaite prévisible.
Le président de l'Afghanistan, jusque là, a quitté le pays, déclarant : “les talibans ont gagné”, et il a ajouté qu'il partait pour éviter de faire couler le sang. A mon avis, il est parti pour éviter que le sien de sang ne coule. Remarquez à sa place, nous aurions tous fait pareil. Mais il aurait pu éviter l'hypocritie d'une telle déclaration.
Le, maintenant, ex-président afghan, Ashraf Ghani, avait réussi à vaincre récemment un cancer de l'estomac. Il aura échoué à vaincre ce cancer de la pensée qu'est l'islamisme radical. La nuit est tombé sur Kaboul et l'Afghanistan.
Ce nest plus seulement une grande partie des zones rurales que controlent les talibans. En moins de 24 heures c'est les villes de Zaranj et de Sheberghan qui viennent de tomber en leur pouvoir.
Le 11 septembre 2021, les soldats états-uniens auront quitté définitivement le sol afghan et déjà les talibans ont conquis une grande partie des zones rurales. Aujourd'hui, ils controlent les trois quart du territoire et se rapprochent dangereusements des grandes villes du pays.
Faute de l'appui de l'armées des civils ont pris les armes pour protéger leurs villages alors que l'armée afghane concentre ses efforts sur la défense de Kaboul dont certains pensent que sa chute n'est qu'une question de mois voir de semaines.
La conquête de Kaboul ou des capitales de province représenterait bien évidemment une défaite politique et militaire mais aussi et surtout une défaite morale
Ce mardi l'armée américaine déclarait avoir quasiment terminé le retrait de ses troupes du pays. A peine le retrait achevé les talibans lançait une vaste offensive dans le Nord. Si l'on pouvait encore avoir des doutes sur leur intentions, nous voilà totalement convaincus. Cette progression des talibans dans le nord inquiète d'autant plus les autorités du pays que leurs bastions traditionnels se situaient au sud.
Malgré les déclarations guérières du gouvernement afghans qui assure vouloir reprendre "les territoires perdus" par une grande offensive malgré le départ des forces de la coalition, assiste-t-on au début de la fin ?
Une occasion de regarder l'interview de Chékéba Hachemi, fondatrice de l'ONG "Afghanistan libre", réalisé sur :
TV5 MONDE (en cliquant sur le lien)
Pour la fin du ramadam qui doit avoir lieu cette semaine, les talibans ont décrété une trève. Cette "arrêt" provisoire des combats n'a pas empêché, il y a deux jours, un attentat devant une école de filles. Non mais quand même ! Ce serait l'attentat le plus meutrier depuis un an. 50 pesonnes sont décédés, en majorité des élèves. On dénombre par la même une centaine de blessées.
Je lis : "L'Afghanistan connaît une recrudescence des violences depuis le 1ermai [...]". Toute les fois que l'on a des nouvelles de ce pays, c'est pour nous dire qu'l y a une recrudescence des violences. Recrudescence après recrudescence, ça finit par faire une "putain" de violence. Non !
Depuis l’annonce de la fin de la mission de l’OTAN on avait constaté une recrudscence des attaques des talibans contre les forces de l'ordre afghanes. Et bien voilà, à peine les soldats de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord ont-ils commencé leur retrait qu’un attentat a visé une maison d’hôtes tuant 21 personnes et en blessant 91. En attendant la suite.
Le 1er mai était la date butoir pour le retrait des troupes américaines... et le retour présumé des Talibans. Autrement dit comme le suggère le titre d'un ouvrage de l'universitaire Gilles Dononso : "Le Gouvernement transnational de l'Afghanistan. Une si prévisible défaite".
Pour l'administration Trump l'essentiel était de partir. Son successeur parait plus nuancé. Il semblait vouloir se laisser environ entre six mois et un an pour organiser une transition qui permettrait non pas d'éviter mais de contenir le retour des Talibans.
C'était la raison de la conférence organisée par la Russie et qui réunissait le 18 mars dernier tous les protagonistes de ce conflit.
Le président Biden vient de faire l'annonce ce mardi d'un retrait sans conditions de ses troupes d'ici le 11 septembre !!!
Trois femmes qui vaccinaient des enfants contre la poliomyélite ont été assassinées en Jalalabad ce qui a conduit les autorités à interrompre temporairement la campagne de vaccination? Des violences ont déjà entravé de précédentes campagnes de vaccination dans un pays où le virus reste très présent.
Les talibans continuent d’interdire aux autorités de vacciner dans les zones qu’ils contrôlent. Ils dénoncent la vaccination comme un complot occidental visant à stériliser les enfants musulmans. Ces derniers mois, les violences n’ont fait qu’augmenter malgré l’ouverture en septembre à Doha de pourparlers de paix entre les talibans et le gouvernement. Les assassinats ciblés de journalistes, juges, médecins, personnalités politiques ou religieuses, et défenseurs des droits, se sont multipliés, semant la terreur dans le pays.
En marge de cet article, qui regarde les négociations de paix en Afghanistan entre gouvernement et talibans, suivi du retrait miltaire des Etats-Unis, délà partiellement engagé, une organisation (Afghanistan-Libre) qui dans le pays lutte pour le droit et l'éducation des femmes. La suite des évènements et le retour annoncé des talibans au pouvoir pourraient bien commpremettre les quelques réalisations de cettte association.
Nous vous invitons à consulter leur site en cliquant sur l'image ci-contre.
Depuis plusieurs mois le nombre d’assassinats ciblés est en augmentation en Afghanistan.
Faisant suite à l’assassinat en décembre 2020 de la présentatrice de télévison, Malalai Maiwand, trois employées de la chaîne de télévision privée afghane Enekaas ont été abattues par arme à feu en pleine rue, mardi 2 mars 2021, dans la ville de Jalalabad. Elles étaient âgées de 17 à 20 ans. Ces exécutions ont toutes été revendiquées par l’état islamique.
Depuis le 12 septembre à Doha, Qatar, les pourparlers de paix interafghans sont arrêtés.
L’administration Biden invite en termes diplomatiques, autrement dit enjoint, les talibans et le régime afghan à trouver les moyens de mettre en place un gouvernement intérimaire. Les termes de cette annonce laissent, parait-il inquiet les dirigeants afghans actuels. En effet, on se souvient que sous la présidence de Donald Trump, l’administration américaine penchait plutôt du coté des talibans. Les Etats Unis avait décidé de quitter au plus vite le pays, c’est dire au plus tard dans le mois avril. Avec Biden y aura-t-il un report de ce retrait ? "Les Américains" doivent-ils partir ? Le choix est ambigüe et on ne peut faire qu'une mauvaise réponse. S'ils retirent leurs troupes, c'est une bonne nouvelle si l'on condamne l'interventionnisme américain... mais aussi pour les talibans. S'ils restent, cela satisfait peut-être les populations locales... mais surement le complexe militaro-industriel.